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APRES MUYAMBO, KATUMBI, VOILA QUE KALOMBO VIENT DE GROSSIR LES RANGS DE L’OPPOSITION

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L’homme qui a défendu Joseph Kabila à cor et à cri depuis son accession au pouvoir en 2001 jusqu’à ce jour, le  " fou du roi " Francis Kalombo, vient d’être viré de son poste de président de la Ligue des jeunes du Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD), remplacé par son poursuivant direct, Deo Indulu. Ce, après qu’il ait navigué à contre-courant de la volonté de la majorité présidentielle de réviser la Constitution et de modifier la loi électorale. Proche de Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga, le député élu de la Funa/Est, depuis, victime des insultes et quolibets de la part des communicateurs de la Majorité présidentielle qui l’identifient comme un  " traître ". Lui qui a risqué sa vie en 2006 en battant campagne pour le Raïs à Kinshasa, une capitale hostile au régime, en descendant même dans des quartiers réputés très proches de l’Opposition, se faisant des fois lyncher.

KATANGA: MARCHE DE SOUTIEN A JOSEPH KABILA A LUBUMBASHI

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La Mairie de Lubumbashi a organisé, mardi 27 janvier, une marche de soutien au chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila. Des milliers de personnes issues des rangs des forces vives, des députés et ministres provinciaux, des associations des vendeurs des marchés, des communautés religieuses et des partis politiques ont répondu massivement à cette manifestation qui n’a enregistré aucun incident. A la Place Moïse Tshombe, le vice-gouverneur du Katanga, Yav Tshibal s’est adressé à la population. Son allocution a été axée sur l’importance de la paix et de la stabilité qui, selon lui, ont attiré les investisseurs au Katanga. Il a invité les personnes venues en grand nombre à prêter main forte aux institutions de la République pour préserver cette paix. Au centre-ville de Lubumbashi, certains magasins étaient ouvert alors que d’autres sont restés fermés.

LA JUSTICE EXHUME LE DOSSIER VITAL KAMERHE-WIVINE MOLEKA

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Alors que les deux parties avaient signé la paix des braves le 30 décembre 2013 à la suite du désistement écrit de  sa propre main par Mme Wivine Moleka, voilà que le 5 juillet de l’année dernière, Mme la Ministre de la Justice et Droits Humains avait donné injonction au Procureur Général de la République de se pourvoir en cassation contre la décision du tribunal de grande instance de Gombe et d’ordonner le renvoi de la cause devant le tribunal de paix de Ngaliema.  On croyait que cette affaire qui avait défrayé la chronique judiciaire et sociopolitique durant l’année 2013avait été enterrée définitivement. Mais non, voilà qu’elle revient à la suite du réquisitoire de pourvoi en cassation introduit par le PGR sur injonction d’une autorité politique en la personne de l’ex-Ministre de la Justice.

LA LOI ÉLECTORALE ADOPTÉE : LA BALLE DANS LE CAMP DE KABILA !

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Les déclarations se multiplient après l’adoption,  par les deux Chambres du Parlement,  de la loi électorale. Les USA demandent au Président Joseph Kabila de la signer rapidement et de confirmer la tenue de la présidentielle en 2016,  au plus tard. La même demande est formulée par la Commission Africaine pour la Supervision des Elections (CASE) qui recommande, en outre, à la CENI de programmer les échéances électorales nationales. Un dialogue paisible, transparent et inclusif sur la bonne marche du processus électoral est réclamé  entre le Gouvernement, l’Opposition et la  Société civile.    L’Assemblée Nationale et le Sénat ont rempli leur part de contrat en dotant le pays d’une nouvelle loi électorale. Pour qu’elle devienne effective, la procédure en la matière veut que la loi prenne la direction du Palais de la Nation où travaille le Président de la République, pour signature et promulgation. Dans la journée d’hier, lundi 26 janvier 2015, de...

REPRISE DES ACTIVITES A KINSHASA APRES LES EMEUTES CONTRE LA LOI ELECTORALE

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Après les manifestations de la semaine dernière contre la loi électorale, les activités ont normalement repris à Kinshasa ce lundi 26 janvier. Les marchés, commerces, stations-services et les services de l’administration ont rouvert même si on a noté peu d’élèves dans certaines écoles primaires, secondaires et institutions universitaires de la ville. Bus et taxi-bus étaient visibles ce matin sur les grandes artères de la capitale congolaise. Le Rond-point Ngaba par exemple, l’un des épicentres des manifestations de la semaine dernière, a renoué avec ces embouteillages habituels. La présence des policiers et militaires étaient cependant toujours perceptibles dans plusieurs coins stratégiques de la capitale congolaise notamment à la Place Victoire et le long de la rivière Kalamu, à quelques 100 m de l’entrée du quartier Kauka, dans la commune de Kalamu. On notait également la présence des policiers anti-émeute au district de la police nationale de la Funa, à l’en...

MANIFESTATIONS EN RDC : VRAIS MORTS, FAUSSES IMAGES !

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À Kinshasa et dans les grandes villes de République Démocratique du Congo (RDC), le soulèvement populaire ayant abouti à la chute de Blaise Comparé le 31 octobre au Burkina Faso hante les esprits. Dans les rangs de l’opposition, l’énergie des manifestants du Pays des hommes intègres galvanise les jeunes descendus dans la rue pour dénoncer un projet de réforme électorale qui pourrait ouvrir la voie à un troisième mandat de Joseph Kabila. Face aux protestations, les articles les plus contestés sont finalement retirés le 24 janvier. « Il n’y aura pas de Burkina Faso à Kinshasa, arrêtez de rêver. L’opposition n’imposera pas son rythme aux institutions », avertit sur Twitter le président de l’assemblée nationale, Aubin Minaku. Tout en déplorant un « dérapage » des forces de l’ordre qui ont ouvert le feu sur la foule. Entre le 19 et le 22 janvier, le gouvernement comptabilise douze morts contre quarante-deux, selon des ONG.

RDC: LE PROJET DE LOI ÉLECTORALE ENFIN VOTE

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Le projet de loi électorale révisée a été enfin voté par les députés dimanche 25 janvier, après l’audition du rapport de la commission mixte paritaire Sénat –Assemblée nationale.  Les élus du peuple ont opté, compte tenu dans la tension qui a prévalu dans le pays, pour la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8 controversé. «Etant les élus directs du peuple, nous étions donc dans l’obligation d’écouter le souverain primaire qui nous a élus», a expliqué le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Juste après le vote du projet de loi amendé, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a expliqué que les députés ont tenu compte de la réaction de l’opinion publique: