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Affichage des articles du janvier 12, 2015

L’ASADHO DESAPPROUVE LA SUBORDINATION DES ELECTIONS AU RECENSEMENT DE LA POPULATION

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L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) désapprouve la subordination des prochaines élections au recensement de la population. Selon cette ONG, cette procédure va prolonger le mandat de l’actuel chef de l’Etat qui doit terminer son dernier mandat en 2016.  Dans une lettre adressée aux « démocrates » de la Majorité présidentielle, l’Asadho leur demande de se désolidariser de ceux qui veulent permettre au président de la république de briguer un troisième mandat.

Luanda : Annulation du sommet SADC-CIRGL sur les FDLR

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Un sommet des présidents de l'Afrique australe et de la région des Grands Lacs sur la question des rebelles rwandais dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), prévu cette semaine à Luanda, a été annulé, ont indiqué lundi 12 janvier les autorités angolaises. Ce sommet des chefs de l'État ne sera pas organisé car la décision d'engager une action militaire contre les FDLR a déjà été prise et il ne reste maintenant qu'à la mettre en oeuvre, a déclaré Joaquim do Espirito Santo, directeur Afrique du ministère angolais des Relations extérieures.

FIDELE BABALA PRÉVOIT LE RETOUR DE BEMBA AVANT LA PRÉSIDENTIELLE DE 2016

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La stratégie autour du possible come back de Jean-Pierre Bemba se met en place au MLC. Fidèle Babala, un proche du « chairman », prévoit son retour avant la présidentielle de 2016. 2015 sera-t-elle l’année du retour de Jean-Pierre Bemba en République démocratique du Congo (RDC) ? C’est ce qu’espère Fidèle Babala, le secrétaire général adjoint du parti. Selon lui, le dénouement est proche pour le président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), actuellement emprisonné par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. « Au plus tard, nous serons fixés en mars 2015 » explique ce proche de Bemba, qui verrait bien son patron libéré courant 2015… soit un an avant la présidentielle prévue fin 2016. « C’est une évidence que Jean-Pierre Bemba reviendra, nous confie Fidèle Babala, le procès est maintenant terminé et je n’ai aucun doute sur son issu, le dossier est complètement vide ».

LE SIEGE DE L’UNAFEC DE KYUNGU A LUBUMBASHI ETE VISITE PAR LA GARDE PRESIDENTIELLE

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Le siège de l’Unafec de Kyungu a été visité le jeudi aux petites heures du matin par des jeeps des militaires provoquant, de ce fait, une grande psychose dans la commune de Kenya, à Lubumbashi. Dans l’adresse aux notables katangais, le président Joseph Kabila a évoqué l’existence d’une milice au Katanga, à qui il a demandé de s’auto-dissoudre. «Désormais, l’autorité de l’Etat sera ressentie dans la province », a-t-il promis. Bien qu’utilisant le conditionnel sur ce chapitre, Joseph Kabila ne pouvait pas prétendre ignorer l’existence de Junafec, jeunesse du parti de Kyungu qui, à une certaine époque, a servi à la défense de sa propre cause. Le jeudi 8 janvier, la commune de Kenya où est situé le siège de l’UNAFEC, se réveille sous le choc. Selon certains témoins, des militaires de la garde présidentielle ont envahi le quartier du siège du parti de Kyungu à la recherche des jeunes de ce parti. Selon les habitants d’une maison en diagonale du siège de l’UNAFEC, des milit...

LE MLC APPELLE LA POPULATION « A SE PRENDRE EN CHARGE » CONTRE LA RÉVISION DE LA LOI ÉLECTORALE

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Le Mouvement de libération du Congo (MLC) invite les Congolais « à se prendre en charge » pour lutter contre tout changement de loi électorale et tout glissement qui entamerait le processus électoral en République démocratique du Congo. Au cours de son meeting tenu dimanche 11 janvier à Kinshasa, la secrétaire générale de ce parti, Eve Bazaiba, estime qu’il n’est pas tolérable que le peuple laisse les députés confisquer l’avenir du pays. « On voudrait modifier la loi électorale, ça c’est tuer la démocratie. J’ai demandé à la population kinoise à travers le mouvement de libération du Congo de se prendre en charge parce que nous, leurs délégués au Palais du peuple, sommes maintenant dans l’incapacité de faire comprendre à nos amis de la majorité que il ne faut pas tuer la démocratie », affirme Eve Bazaiba.