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Affichage des articles du février 14, 2015

VOTER LES GOUVERNEURS ET VICE-GOUVERNEURS DE PROVINCE AU SECOND DEGRÉ, C’EST FAIRE LE LIT DE LA CORRUPTION À GRANDE ÉCHELLE EN RDC

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Après le vote à l’Assemblée nationale et au Sénat de la loi portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, sa promulgation par le Président de la République et la publication du calendrier électoral global, la République Démocratique du Congo franchit un pas important dans le parachèvement du cycle électoral amorcé en 2011. La CENI doit organiser l’élection du nouveau Gouverneur de l’Equateur Toujours sur ce chapitre des élections, je constate qu’après la disparition du Gouverneur Koyagyalo, la province de l’Equateur est restée sans Gouverneur jusque là. Les dispositions légales sont claires à ce sujet. Elles obligent la CENI à organiser l’élection du nouveau Gouverneur trente jours après le décès du Gouverneur en fonction.

LA PARODIE 2006 ET 2011 RISQUE DE SE REPETER

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Quid de la crise de légitimité ? Les politiciens congolais qui se disent opposants ont tort de renoncer à batailler avec constance et persévérance pour le triomphe de la vérité des urnes, et arriver ainsi à résoudre la sempiternelle crise de légitimité. Ils se montrent désormais préoccupés seulement des élections de 2016, auxquelles ils pressentent la victoire déjà à leur portée. Ils en sont sûrs d’autant plus que Joseph Kabila, constitutionnellement disqualifié pour briguer un troisième mandat, sera alors hors-concours. Ils se trompent lourdement qu’ils se souviennent des élections de 2006 et de 2011.