Joseph Kabila contre Félix Tshisekedi : Duel d’anciens et nouveaux pouvoirs, quel avenir pour la RDC ?
Origines de la rivalité
La fin d'un pouvoir absolu
Après 18 ans à la tête du pays, Joseph Kabila quitte le pouvoir sous la pression internationale et nationale. Cependant, en cédant la présidence à Tshisekedi, il pensait probablement conserver un contrôle indirect via son parti, le PPRD, et la coalition FCC (Front Commun pour le Congo).
L'affirmation progressive de Tshisekedi
Manifestations visibles du conflit
Bataille au Parlement
La rupture est consommée en 2021 lorsque Tshisekedi dissout la majorité pro-Kabila au Parlement et forme l’Union sacrée de la Nation, son propre bloc politique.
📌 Fait notable : En 2025, la suspension du PPRD a aggravé la fracture, provoquant l’exil politique ou la neutralisation de nombreux cadres proches de Kabila.
Conflit sur la Constitution
Aujourd'hui, Kabila s’oppose fermement aux projets de révision constitutionnelle de Tshisekedi, les accusant d'ouvrir la voie à une présidence à vie.
⚖️ Pour Kabila, il s'agit de défendre l'ordre démocratique ; pour ses détracteurs, d'une tentative de revenir sur le devant de la scène.
Les conséquences nationales de la rivalité
Instabilité politique chronique
La rivalité crée une incertitude permanente dans la vie politique congolaise. Chaque initiative du gouvernement est perçue comme une attaque ou une défense contre l'autre camp.
Affaiblissement de la gouvernance
Au lieu de se concentrer sur les défis majeurs – pauvreté, infrastructures, sécurité – les institutions semblent souvent paralysées par cette guerre d’influence.
Risque de crise sécuritaire
Des analystes notent que la fracture politique alimente indirectement les violences dans l’est du pays, où les groupes armés profitent du vide de leadership national pour renforcer leur emprise.
Rapport 2025 : l’ONU a averti que "l'instabilité politique est l’un des premiers moteurs de l’insécurité en RDC."
Perspectives d'avenir : 2026, l'année décisive
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Kabila pourrait soutenir un candidat alternatif ou tenter un retour par une voie légale.
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Tshisekedi entend consolider ses acquis institutionnels et prolonger son mandat, légitimé par un nouveau référendum constitutionnel.
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La société civile, plus éveillée que jamais, pourrait jouer un rôle inédit en 2026, refusant de servir de spectatrice à ce duel au sommet.
Le choix du peuple congolais sera crucial pour éviter que cette rivalité ne se transforme en crise systémique.
La rivalité Kabila-Tshisekedi dépasse les enjeux personnels pour devenir une lutte de visions :
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Entre conservation d'un ancien système et ambition d'une gouvernance renouvelée.
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Entre lourdeur du passé et espoir fragile d'une transition démocratique réelle.
La RDC est à la croisée des chemins. Plus que jamais, ses citoyens doivent veiller à ce que cette rivalité n'éclipse pas l'essentiel : l'intérêt supérieur de la nation.
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