LOI ÉLECTORALE: LA COMMISSION MIXTE PARITAIRE PUBLIE SON RAPPORT CE DIMANCHE
La Commission mixte paritaire du
Parlement publie, dimanche 25 janvier, son rapport axé sur la loi électorale,
modifiée et amande par l’Assemblée nationale et le Sénat, au Palais du peuple,
à Kinshasa. Cette commission a examiné en profondeur la loi électorale,
après les divergences entre les deux chambres du Parlement sur le paragraphe 3
de l’article 8 de la loi électorale.
L’alinéa 3 de cet article, selon
la version des députés, stipulait que la liste électorale devrait ”être
actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de
l’identification de la population.”
Mais, le Sénat a élagué de ce
texte la
subordination des élections au recensement.
il a reformulé cet alinéa
comme suit: “L’actualisation de la liste électorale définitive, en fonction des
données démographiques disponibles, se fait dans le respect des délais
constitutionnels et légaux prévus pour l’organisation des élections
présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.”
Selon un reporter de Radio Okapi,
les sénateurs attendent le rapport de la commission paritaire mixte en la salle
de congrès tandis que les députés, eux, sont en la salle des conférences du
Palais du peuple.
La commission paritaire devra
terminer son travail dans les heures qui suivent en attendant de dégager les
consensus sur d’autres sujets.
Cette session extraordinaire,
axée sur la loi électorale, se clôture ce dimanche. Après son adoption dans la
commisison paritaire, la loi électorale sera envoyée à la présidence de la
République pour promulgation.
Le rapporteur du Senat, Modeste
Mutinga, a indiqué que la commission paritaire harmonise les articles liés à
l’article 8, après avoir élagué son paragraphe 3.
Dans une déclaration rendue
publique samedi 24 janvier à Kinshasa, les partis politiques de l’opposition et
la société civile ont salué la version de la loi électorale, adoptée au
Sénat. Les signataires de ce document, une trentaine, appellent la
majorité présidentielle à prendre ses responsabilités afin de préserver la
paix, la démocratie et la liberté du peuple.
Ces opposants ont également
appelé à la responsabilité du chef de l’Etat, garant de la nation, vue la
gravité de la situation et les menaces sérieuses qui pèsent sur la stabilité,
la sécurité, la paix sociale et la concorde intérieure.
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