LAMBERT MENDE : LE GOUVERNEMENT CONFIRME L’OPTION DE DESARMEMENT FORCE DES FDLR


Le ministre de la Communication et des Médias,  Lambert Mende Omalanga, a affirmé vendredi que le gouvernement maintenait l’option de désarmement forcé d’environ 75% de  membres du groupe rebelle rwandais des FDLR (Forces démocratique pour la libération du Rwanda) qui ont refusé de déposer volontairement les armes et de se démobiliser pour un rapatriement dans leur pays d’origine après la conclusion, au 02 janvier dernier de l’ultimatum gouvernemental.


« Il (désarmement) s’effectuera au meilleur moment, en synergie avec la Monusco (Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC) et sous la forme la mieux appropriée, au regard de tous les paramètres à la disposition de nos forces de défense et de sécurité », a indiqué le ministre, au cours d’un point de presse.


Dans ce contexte, M. Mende a annoncé la tenue d’une réunion, mi-janvier, à Luanda (Angola) des pays membres de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands lacs) et de la SADC (Communauté de développement des Etats d’Afrique australe) pour coordonner leurs stratégies sur la question.

Le ministre, également porte parole du gouvernement, a nié que la RDC entende mener cette opération pour se conformer aux pressions extérieures. « Il en va à l’heure actuelle des intérêts nationaux de la RDC de mettre fin sans atermoiements supplémentaires à toute présence dans notre pays, sous quelque forme que ce soit, des combattants FDLR qui sont devenus plus une menace pour la paix chez nous que dans leur pays d’origine », a affirmé Lambert Mende.

Il a balayé du revers de la main le préalable  de dialogue politique avec le pouvoir en place à Kigali, revendiqué par les FDLR, estimant qu’il ne concerne en aucune manière le peuple congolais et ses dirigeants.

Le ministre Mende a, en outre, confié que le gouvernement a initié des mécanismes susceptibles de permettre à la RDC d’éviter que les péripéties liées au désarmement forcé de ces milices ne soient instrumentalisées pour des activités de pillage des ressources minièrescongolaises. « La vigilance et la sévérité du gouvernement de la RDC seront accentuées pour dénoncer, stopper et réprimer quiconque, étranger ou Congolais, civil ou membre des forces de défense  et de sécurité, qui s’impliquerait dans la criminalité économique consistant à relancer la contrebande des minerais à la frontière », a averti le porte parole du gouvernement.

Solidarité du gouvernement de la RDC avec la corporation des journalistes

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a exprimé sa sympathie et sa solidarité avec la corporation des journalistes œuvrant au pays à la suite du « massacre abominable » dont les confrères du journal satirique français « Charlie hebdo » ont été victimes mercredi dernier dans le 11ème arrondissement de Paris.

Le ministre de la Communication et médias, porte parole du gouvernement l’a annoncé vendredi dans son premier  point de presse de l’année 2015 au cours duquel il a condamné cet acte de barbare, rappelant à quel point le terrorisme est humainement inacceptable.
Lambert Mende a exhorté le monde à une coalition impérative pour éradiquer le terrorisme où il se manifeste car, selon lui, il est devenu une maladie hautement contagieuse. Les terroristes en Europe, en Afrique ou ailleurs, a conclu le porte parole du gouvernement, ne méritent ni compréhension, ni complaisance.


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